
Un temps de vol énorme et deux caméras placent ce drone pliable dans une catégorie à part.
Je pilote des drones DJI depuis des années et je les place d’emblée au sommet de la hiérarchie des drones que ce soit pour l’utilisateur débutant ou les professionnels. Le fabricant chinois a presque toujours construit des drones plus petits, plus légers, plus rapides et qui volent mieux que quiconque.
Sa gamme de drones pliables Mavic est depuis longtemps l’une de ses favorites, alliant une fabrication robuste à une vitesse, une intelligence et une durée de vol admirables. Pendant un certain temps, DJI a essayé de diviser la gamme Mavic entre le Air, plus petit et légèrement moins maniable, et la gamme Pro, plus puissante. Finalement, DJI a judicieusement abandonné les Pro, et depuis lors, a renforcé la gamme Mavic de base avec des fonctionnalités de niveau professionnel.
Cela nous amène au nouveau DJI Mavic 3, dont la livraison commence ce mois-ci.
Pour être clair, je n’ai pas touché ou piloté ce nouveau drone DJI, mais je suis légèrement stupéfait par certaines de ses nouvelles fonctionnalités.
Commençons par les caméras. Il y en a maintenant deux. Il y a l’objectif 4/3″ CMOS-backed Hasselblad qui peut prendre des images de 20 MP, des vidéos 5,1K (50 fps), et 4K à 120 fps, et il y a ce que DJI appelle un zoom hybride 28x, un objectif de 162 mm.
La façon dont le Mavic 3 réalise le zoom 28x est intéressante. Il combine les informations d’image de la caméra CMOS 4/3 (zoom numérique 4x) avec celles du téléobjectif (numérique 7x). Ensemble, ils forment un zoom hybride 28x. Il reste à voir à quoi ressemblent deux images de zoom numérique combinées. Toutes ces informations devraient apporter une certaine clarté, même si je préférerais toujours un véritable zoom optique, ce qui n’est pas possible avec ces deux objectifs à focale fixe.

Le Mavic 3 pourrait également être un meilleur pilote autonome et plus sûr. Il dispose de 8 capteurs (6 en vision fish-eye et 2 en grand angle) pour une vue virtuelle à 360 degrés. Non seulement il peut les utiliser tous pour éviter des obstacles complexes, mais ils peuvent l’aider à suivre des objets.
Le mode de capteur ActiveTrack peut suivre des objets dans presque toutes les directions et, s’il perd la trace de sa cible, le drone continuera à la chercher et se verrouillera à nouveau lorsque l’objet sera de nouveau dans la vue de la caméra. Il s’agit d’une mise à jour importante par rapport au mode Active Track original, qui suivait les objets de manière linéaire et les perdait complètement s’ils sortaient du cadre.
Un châssis légèrement plus léger (899 grammes contre 902 grammes pour le Mavic 2 Pro), un look plus épuré et des moteurs plus efficaces permettent au Mavic 3 de se rapprocher d’une heure de vol par charge. La durée de 46 minutes est, bien sûr, basée sur des conditions optimales. Un fort vent de face réduira probablement cette durée.
Avec un minimum de vent, le Mavic 3 peut voler à une vitesse de 21 m/s, soit environ 47 mph. C’est légèrement plus rapide que le Mavic 2 Pro. Le plafond maximal de 6 000 mètres reste inchangé.
Un modèle ciné qui vient apporter des amélioration pour les pros !
En plus du Mavic 3 standard, DJI a dévoilé un modèle Cine qui prend en charge l’enregistrement ProRes 422 HQ d’Apple et dispose d’un stockage à semi-conducteurs intégré de 1 To. Au lieu de la télécommande standard où vous installez le logiciel DJI Go sur votre iPhone et le fixez à la télécommande, le modèle Cine est livré avec la télécommande DJI RC Pro. La télécommande RC Pro comprend un écran intégré.
DJI met également à jour la plupart des fonctions intelligentes du drone, notamment le retour automatique à la maison (RTH). C’est une fonction sur laquelle je comptais mais que je n’aimais pas à cause de son fonctionnement. J’appuyais sur Retour à la maison et le drone s’élevait dans le ciel, presque hors de vue, traçant une ligne droite jusqu’à une position au-dessus de la maison, où il s’abaissait ensuite directement.
Le nouveau RTH calcule l’itinéraire le plus sûr et le plus rapide, ce qui permet d’économiser de l’énergie au retour et d’augmenter le temps de vol, avant que le drone ne commence automatiquement à rentrer chez lui.
Il y a aussi un système de transmission amélioré, appelé O3+, qui étend la portée maximale de contrôle à environ neuf miles.